ÉIES

En juin 2025, Troilus a déposé son Étude d’impacts environnemental et social (« ÉIES ») auprès de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) et du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec (MELCCFP).

L’ÉIES est le fruit de plus de cinq années d’études de base détaillées, d’évaluations techniques rigoureuses et d’un engagement significatif auprès des communautés autochtones et locales, y compris la Nation crie de Mistissini, la Nation crie d’Oujé-Bougoumou, le Gouvernement de la Nation crie, ainsi que les communautés de Chibougamau et de Chapais.

Faits saillants de l’ÉIES:

• Consultation communautaire approfondie : Les commentaires de la Nation crie de Mistissini, de la Nation crie d’Oujé-Bougoumou, du Gouvernement de la Nation crie et des communautés de Chibougamau et Chapais ont contribué à orienter la conception du projet et les stratégies d’atténuation

• Connaissance historique du site : En tant qu’ancienne mine en production (1996–2010), Troilus bénéficie d’une bonne compréhension des impacts miniers locaux et de données historiques solides.
• Résultats environnementaux positifs : Des études indépendantes réalisées par Coalia, le Conseil national de recherches du Canada, Lamont et le Minesite Drainage Assessment Group (MDAG) ont confirmé que les stériles ne génèrent pas d’acide, réduisant ainsi les risques environnementaux à long terme et les besoins en traitement des eaux.

L’ÉIES a été élaborée en collaboration avec BluMetric Environnement et Stantec, deux cabinets de génie et d’environnement de premier plan. Grâce à un modèle de soumission continue, mis en œuvre en coordination avec l’AEIC et le Gouvernement de la Nation crie, certaines sections de l’étude ont été soumises dès le début de l’année 2025, avant le dépôt final, permettant ainsi aux autorités de commencer leur évaluation en amont et de fournir des commentaires tout au long du processus de rédaction. Cette approche vise à accélérer le calendrier global d’autorisation.

Le dépôt de l’ÉIES déclenche une évaluation formelle aux niveaux provincial et fédéral. Au Québec, la révision est dirigée par le COMEX, le comité d’examen des répercussions sur l’environnement et le milieu social mis en place dans le cadre de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ). À l’échelle fédérale, l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) mène un processus parallèle, soutenu par des évaluations techniques, une participation du public et des consultations auprès des peuples autochtones. Les décisions réglementaires finales sont attendues d’ici la fin de l’année 2026.